__Exposition__
Prix Pulsar 2018
Espace Fondation EDF
Du 6 au 16 décembre 2018
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Lien vers le projet
Ghost Machine se présente comme un automate à générer des formes. Lorsqu’un ou plusieurs spectateurs l’approchent, un organisme robotisé met en mouvement un tissu qui le recouvre intégralement. De ce tissu en mouvement naissent des figures transitoires qui jaillissent, évoluent, se disloquent et disparaissent sur des rythmes qui varient au cours du temps. L’oeuvre instaure dès lors un fort rapport dialectique entre d’une part la structure mécanique complexe qui la meut et, d’autre part, le procédé simple proposé par ce tissu animé recouvrant cette même structure.
La variété des formes générées autorise une pluralité de lecture. L’objet peut tour à tour évoquer une créature zootechnique autant que le drapé animé d’une statue antique, ou encore un organe interne agité de spasmes incontrôlés. S’inspirant autant de l’Histoire de l’Art classique que de la notion d’informe chère à Robert Morris ou George Bataille, le projet s’emploie à requestionner ces données à l’heure de la robotique et de l’objet technique à comportement.
Ghost Machine se révèle avant tout comme une énigme, frappée du sceau de l’étrangeté. De quelle nature est-elle ? Machine célibataire sans fonction mais néanmoins fonctionnante ? Forme de vie organique science-fictionnelle née de la machine ?